Ernesto Novo a représenté, les soignants avec leurs masques et leurs charlottes. Parfois, comme cet infirmier de part et d’autre du trou dans le mur, le soignant est vu avec et sans masque. La peinture ne fait pas défaut à leur humanité, qui perce à travers leur regard au-dessus du masque avec des yeux qui brillent tant ils sont expressifs. Ils resplendissent par leur sincérité.
Les plis des masques et des blouses sont des pièges à attraper la lumière, et, les contrastes que l’on y trouve, affermissent notre sentiment de vérité et de profondeur. La lumière joue à point son rôle de contrepoint à la noirceur des temps et à la détresse à laquelle chacun prend sa place pour la repousser.
Réalisé dans le cadre du projet artistique éphémère « Le jour d’après » organisée par GHU Paris et RioFluo. Cet événement a eu lieu au Pavillon Pierre Janet, un bâtiment dont la démolition est prévue pour l’automne 2020. Autres artistes qui ont participé: Jérémie Art et Sitou.
Article écrit par : Sigismond Cassidanius