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EvaZesir

Cette année, nous célébrons les 150 ans de la Commune de Paris. Le moment où un gouvernement socialiste révolutionnaire extrême gauche a pris le contrôle de Paris.

Après avoir perdu la guerre avec la Prusse en 1871, les Parisiens prirent le gouvernement de leur ville en créant leur propre autorité indépendante du 18 mars au 28 mai 1871.

Pendant ce temps, les tendances féministes, socialistes et anarchistes ont joué un rôle important.

Kouka
Esper HEC

Les communards voulaient instaurer une social-démocratie très progressiste. Leurs principaux objectifs étaient de séparer l’église de l’État, d’abolir l’exploitation des travailleurs, d’annuler le loyer pendant le siège et de laisser les employés reprendre une entreprise abandonnée par son propriétaire.

Le 21 mai, l’armée française est entrée à Paris et à ce que nous appelons aujourd’hui « La semaine sanglante ». Les rues de la ville coulaient dans le sang des communards. Plus de 20 000 personnes ont été tuées.

C’était la fin de la Commune de Paris… mais néanmoins, jusqu’à aujourd’hui, son influence politique et sociale est encore débattue.

La semaine dernière, c’était exactement 150 ans depuis La semaine sanglante… et c’est pourquoi, le collectif parisien « Black Lines » s’est réuni avec l’association le MUR 93, à la rue de la Fontaine au Roi, pour rendre hommage à leurs héros.

One Max
Lask

Notre ami Sigismond Cassidanius décrit ce groupe comme suit :

Les Blacks Lines, une peinture prométhéenne de la cité

Quand on mentionne le collectif Blacks Lines, il faut convoquer la figure tutélaire de Prométhée et donc la politique. Car le geste du titan en dérobant le feu à Zeus pour le donner aux hommes, est comparable à celui des Lumières ; de l’illumination des consciences. 

Le héros confie à l’humanité transie dans ses préjugés, la lumière et la chaleur qui leur manquait. Il éveille leur mentalité au fait que leur destin est grégaire, que l’union fait la force.

Le collectif s’est formé sur ce pacte entre la peinture et la prise de parole politique. Depuis 2016 et leur premier mur rue Ordener, les Blacks Lines ont abordé les thèmes de la résistance à l’oppression, de l’écologie, de l’hiver jaune, du 49.3, de La Commune et de La Palestine tout récemment.

Le collectif s’est développé atour du noyau fondateur, Itvan K. et Lask du TWE crew. Il s’est naturellement enrichi des membres de cette équipe : Kraco, Kwim, Marmz, Zoyer et puis Fred Team, Macadam, Tay Aguillar, Hécate, Lomo Zano, Aurélien Ramboz, Paddy, Bricedu, etc.

Raphe HEC
Djalouz
ReaOner
Caligr_One


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