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Photo credits: https://france3-regions.francetvinfo.fr

Sous la Tour Eiffel, une image géante mais néanmoins mystérieuse de mains reliées entre elles par une chaîne a récemment fait son apparition sur le Champs de Mars.

L’auteur de ce geste émouvant est l’artiste français SAYPE. Grâce à cette œuvre, il a voulu apporter son soutien à l’organisation SOS Méditerranée, qui, depuis 2015, sauve les vies des personnes qui traversent la mer sur la route migratoire la plus meurtrière de la planète.

La Tour Eiffel a accepté ce projet pour célébrer l’humanité et l’entraide en tant que valeurs incontournables. Le projet a bénéficié du soutien de la Ville de Paris, de MTArt Agency et de B Corp.

Le nom de l’œuvre de SAYPE est ‘Beyond Walls’, elle mesure environ 15.000 m2 et est composée de peinture 100% biodégradable à base de pigments naturels (craie et charbon de bois).

Ce spectacle n’est (comme la plupart des œuvres du Street Art) que temporaire. Avec la repousse de l’herbe et les conditions météorologiques, elle disparaîtra avec le temps. Dépêchez-vous si vous ne souhaitez pas le manquer ! La meilleure vue de cette chaîne de mains humaines est bien sur du sommet de la Tour Eiffel.

Beyond Walls’ commence à Paris mais ne s’arrête pas là. SAYPE prévoit de voyager autour du monde pendant les 3 prochaines années pour faire perdurer son message.

Cependant, ce n’est pas la première fois que la Tour Eiffel permet à des artistes d’intervenir à plus grande échelle. En 2015, lors de la COP 21 avec le soutien de la Mairie de Paris, l’artiste de renommée mondiale Shepard Fairey (plus connu sous le nom d’Obey) a fixé une immense sphère entre le premier et le deuxième étage de la tour. Il était censé refléter la  » crise de la terre  » et il a été nommé d’après cela. Entre les fleurs décoratives de cet « ornement » de 8 mètres suspendu à la tour comme une boule de Noël (c’était le 11 décembre), il dévoile les scènes symbolisant les risques, notamment, du réchauffement climatique et une aggravation des pollutions de l’atmosphère.

Le projet a été réalisé à l’initiative de la Galerie Itinerrace – l’une des galeries les plus emblématiques de l’art urbain.

Un an plus tard, lors de la Nuit Blanche, un autre artiste américain, Cleon Peterson, s’est vu attribuer un immense terrain de jeu sous la Tour Eiffel, qu’il a décoré d’une immense murale de 500 m2 :  » Endless Sleep « .

Les figures dansantes blanches et noires représentaient la scène tirée du roman italien Hypnerotomachia Poliphili – le sujet principal de la Nuit Blanche 2016. Cleon Peterson s’en est servi comme prétexte pour soulever le sujet de notre dilemme moderne de division et de recherche d’union sociale et politique. Dans notre société moderne globalisée, soit nos différences nous rapprochent ou elles nous séparent davantage.

Jetez un coup d’oeil ci-dessous aux photos de chacun de ces projets massifs et faites-nous savoir dans les commentaires ce qui vous intéresse le plus. Laquelle préférez-vous ?

Photo credits:
www.toureiffel.paris
Photo credits: https://www.unoeilquitraine.fr

Article écrit par : Kasia Klon

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